The European Union Review 
 
 
Eurozone Stability in the Aftermath of Enlargement 
        Franco
Praussello - University of Genoa, Italy
Résumé
L’article
analyse la stabilité de l’UEM après l’adhésion à l’UE des nouveaux pays membres
en 2004 et leur successive entrée dans la zone euro, lorsqu’ils auront complété
le processus de convergence nominale prévu par le Traité de Maastricht. Le
danger existe que l’hétérogénéité accrue suite à l’extension de la zone euro
puisse fragiliser la construction monétaire, au point d’en provoquer la
dislocation. A l’aide des résultats de la théorie des zone monétaires optimales
endogènes et d’un certain nombre de simples exercices économétriques, on
démontre que les dangers d’un accroissement des chocs asymétriques suite à
l’élargissement  sont moins élevés que
d’aucuns craignent. L’étude notamment des cointégrations entre variables
fondamentales de l’UEM et des nouveau pays, ainsi que des corrélations entre
les cycles identifiés à l’aide du filtre de Hodrick-Prescott, montre que des
éléments de convergence réelle à l’intérieur d’une UEM élargie ne manquent pas
et que celle-ci est en train probablement d’augmenter, après la mise en place
de l’Union monétaire. Les pays divergents n’ont pas d’autre part un poids
excessif par rapport au produit de l’Union. Même si dans le long terme une
dislocation de l’UEM ne peut pas être exclue, celle-ci sera probablement due
non pas à l’élargissement en tant que tel, mais à des chocs politiques liés au
péché capital qui est à la base de sa construction: la création d’une monnaie
en l’absence d’un Etat, ou d’un gouvernement au sens propre du terme, qui
puissent la soutenir.