The European Union Review 

 

 

    Corporate social responsibility in the global market

    Dario Velo - Università di Pavia, Italy

Résumé

Le débat sur la responsabilité sociale de l’entreprise et sur l’éthique d’entreprise a été particulièrement animé dans les dernières décennies du XXème siècle. Ce débat a accompagné la diffusion de phénomènes novateurs dans le système économique, avant tout le développement du troisième secteur et des fondations. Plusieurs spécialistes ont ramené ces phénomènes novateurs aux schémas d’interprétation établis ; cette orientation a, par exemple, caractérisé l’approche des économistes d’entreprise qui ont concentré leurs attention surtout sur la possibilité d’appliquer la culture managériale des entreprises à but de lucre aux organisations sans but lucratif. Cet article souligne l’opportunité d’étudier de nouveaux paradigmes d’interprétation à la recherche de schémas plus avancés qui puissent saisir correctement l’apparition de formes nouvelles d’organization et de rapports nouveaux entre l’économie et la société. À ce propos, le principe de subsidiarité  semble pouvoir représenter un point de repère important pour le dépassement à la fois de la conception libérale et de la conception keynesienne de l’entreprise et de son rôle dans les systèmes économiques actuels. La subsidiarité affirme un nouvel équilibre entre État, marché et société. Dans ce sens, on conçoit l’entreprise comme un « grand corps intermédiaire », une institution de la société qui cherche des formes nouvelles de participation dans le cadre d’une nouvelle forme d’État. C’est là, d’après l’Auteur, où s’ouvre l’espace culturel pour une nouvelle théorie de l’entreprise.