The European Union Review 

 

 

The Euro and the "New Bretton Woods"

Peter Bofinger - Universität Würzburg, Germany, and CEPR

Résumé

L’article examine les imperfections découlant des dispositions concernant les taux d’échange existants et démontre que le caractère à court terme des marchés financiers est un problème d’une importance exceptionnelle pour les deux genres de dispositions concernant le taux d’échange. Par conséquence, des facteurs fondamentaux de la macro-économie n’ont aucune influence sur des taux d’échange élastiques, en ce qui concerne le court et le moyen terme. Sous des taux fixes, la myopie des marchés financiers amène à des entrées et des sorties de capital qui créent des cycles d’expansion et de faillite. Vu la situation, il n’est pas étonnant qu’un numéro grandissant d’économistes importants soit, désormais, favorables à des contrôles sur les capitaux. Dans cet article, nous introduisons une approche alternative, fondée sur l’hypothèse que la stabilité du taux d’échange est un bien public pour l’économie mondiale. Sous l’égide d’un nouveau Bretton Woods, les banques centrales, ayant des devises fortes, devraient être obligées de soutenir les banques centrale se trouvant sous attaque spéculative. Bien entendu, un soutien de ce genre est uniquement possible si toutes les banques centrales suivent des politiques nationales axées sur la stabilité et si leurs marchés financiers se conforment aux critères internationaux d’un règlement de prudence. La structure du nouveau Bretton Woods s’appuierait sur le dollar, l’euro et le yen comme colonnes portantes. Toutes les autres devises deviendraient des satellites d’une de ces trois colonnes.